Nous savons tous que le seul traitement palliatif qui soit un peu efficace dans la maladie d’Alzheimer est l’accompagnement du patient dans des exercices de dialogue ou dans une sollicitation à répéter des phrases ou des mots ou bien à répondre à des questions ou encore à agir sur injonction. Ce travail permet à des zones du système nerveux non atteintes de continuer à fonctionner et donc de ne pas se dégrader trop vite. Cette rééducation patiente semble ralentir la maladie démentielle mais elle réclame en tout premier que le patient entende correctement.

Qu’en est-il du malentendant qui ne comprend pas (parce qu’il n’entend pas) les demandes qui lui sont faites ? Voilà la question que le GRAPsanté (Groupe de Recherche Alzheimer Presbyacousie Santé) s’est posée.

Déjà, en dehors de toute altération de sa cognition, la personne âgée vieillit mal quand elle est malentendante. La presbyacousie (surdité liée à l’âge) frappe pratiquement tout le monde après 75 ans (il n’est que de se souvenir de Jeanne Calment). Alors quand en plus on a perdu les moyens de lutter pour conserver toute sa tête, la mission devient impossible.

Déjà, en dehors de toute altération de sa cognition, la personne âgée vieillit mal quand elle est malentendante. La presbyacousie (surdité liée à l’âge) frappe pratiquement tout le monde après 75 ans (il n’est que de se souvenir de Jeanne Calment). Alors quand en plus on a perdu les moyens de lutter pour conserver toute sa tête, la mission devient impossible.

Le GRAPsanté a besoin de retenir l’attention des Français pour leur faire accepter l’idée que l’oreille est un bien précieux dont dépend, pour beaucoup notre bonheur sur terre, et qu’il est possible de la garder en état de marche jusqu’à 100 ans à deux conditions inséparables : porter très tôt (intérêt du dépistage) des aides auditives et travailler pour s’y habituer. C’est ce changement de comportement face à la surdité que nous sollicitons des Français et qui donnera tout son sens à nos efforts.

La Fondation Siemens France est à l’écoute des projets permettant de recréer les liens de la vie afin de rendre à chacun l’autonomie et la dignité auxquelles il a droit. Depuis 2001, elle soutient une vingtaine d’associations dont France Alzheimer, participe par exemple au développement des espaces multimédias dans les maisons d’adolescents et aide des groupes de recherche comme le GRAPsanté.